Le mot du Bureau

LE MOT DU BUREAU
Avril 2025

Chers amis,
Le printemps revenu et l’enthousiasme intact, nous avançons dans nos travaux mémoriels, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Nous avons en vue en mai et en juin l’hommage traditionnel au docteur Jamot, des conférences sur la médecine mobile, sur Muraz poète et ethnologue, des livres sur les médecins de brousse, les récits sur l’Afrique coloniale, etc. Certes, il aurait été plus simple de s’asseoir et de ne rien faire, mais ce n’est pas dans nos gènes. Alors ? On continue, bien sûr !
Le Bureau

mardi 9 mars 1999

Les cônes

Les CONIDAE


Les Conidae sont des gastéropodes à coquille conique.

La famille des Conidae comprend 145 genres validés qui regroupent à l'heure actuelle 2323 espèces différentes, selon World Register of Marine Species. Le genre Conus, avec 626 espèces, domine cette famille. Son nom vernaculaire est cône.

Les cônes sont le plus souvent nocturnes et tous sont des prédateurs carnivores et venimeux. Certains se nourrissent de vers, d’autres de mollusques et/ou de poissons.

Ils contiennent une glande sécrétant une neurotoxine reliée à une dent radulaire en forme de harpon, dont ils se servent pour chasser leurs proies à distance, la proie étant ainsi instantanément neutralisée. Les cônes vivants doivent donc être manipulés avec précaution ou pas manipulés du tout si l'on ne connaît pas l'espèce. Les cônes pouvant mettre en danger la vie d'un humain sont notamment Conus geographusConus textileConus tulipaConus aulicus et Conus striatus.

Conus striatus 
(Coll. F. Louis)



Conus textile, Linnaeus 1758
(Coll. F. Louis)
Le cône textile est un cône particulièrement venimeux. Il a la réputation de tuer un homme en cinq minutes et il n’y a pas d’antidote connu.

Conus miles Linnaeus 1758
Cône soldat
(Coll. F. Louis)
Le cône soldat se nourrit de polychètes (Polychaeta). Son venin n’est pas très dangereux pour l’homme.


Conus ebraeus Linnaeus, 1758
Cône hébreu
(Coll. F. Louis)
Le cône hébreu a une coquille lourde et large à spire basse fortement érodée. L’épaulement est arrondi avec des crêtes spirales remarquables au-dessus de celui-ci. La coquille est blanchâtre avec 3 larges bandes de taches carrées noires.







(photos : internet)

























SIX CÔNES DE LA COLLECTION PAUL VALETTE













1 commentaire:

  1. magnifiques collections qui me laissent toujours admiratif: tant de connaissances pour un si petit animal, tant de variétés que vous savez identifier ! c'est un métier à part , des cases dans le cortex , à part .... bravo! chapeau les artistes

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