Le mot du Bureau

LE MOT DU BUREAU
Juin 2025

Chers amis,

Nous étudions la possibilité de faire un numéro « spécial vacances » quand le drame de l’assassinat de notre camarade Alban Gervaise est venu nous ramener à l’objectif premier de l’association, le devoir de mémoire. Nous avions consacré une biographie à Alban dans « Itinéraires » et ce livre lui avait même été dédié, ce qui, pour nous, est un minimum.

Ce mois-ci, en même temps mais dans deux magazines différents et par des auteurs qui ne se sont pas concertés, sort une biographie de Nicole Girard-Mangin (1878-1919), première femme médecin militaire, à la carrière tout-à-fait étonnante. Et puis, notre camade Michel Desrentes nous envoie celle d’Éric Dumont, marin et écrivain.

Ainsi se perpétue le devoir de mémoire qui nous est si cher.

Le Bureau

mardi 9 mars 1999

Les cônes

Les CONIDAE


Les Conidae sont des gastéropodes à coquille conique.

La famille des Conidae comprend 145 genres validés qui regroupent à l'heure actuelle 2323 espèces différentes, selon World Register of Marine Species. Le genre Conus, avec 626 espèces, domine cette famille. Son nom vernaculaire est cône.

Les cônes sont le plus souvent nocturnes et tous sont des prédateurs carnivores et venimeux. Certains se nourrissent de vers, d’autres de mollusques et/ou de poissons.

Ils contiennent une glande sécrétant une neurotoxine reliée à une dent radulaire en forme de harpon, dont ils se servent pour chasser leurs proies à distance, la proie étant ainsi instantanément neutralisée. Les cônes vivants doivent donc être manipulés avec précaution ou pas manipulés du tout si l'on ne connaît pas l'espèce. Les cônes pouvant mettre en danger la vie d'un humain sont notamment Conus geographusConus textileConus tulipaConus aulicus et Conus striatus.

Conus striatus 
(Coll. F. Louis)



Conus textile, Linnaeus 1758
(Coll. F. Louis)
Le cône textile est un cône particulièrement venimeux. Il a la réputation de tuer un homme en cinq minutes et il n’y a pas d’antidote connu.

Conus miles Linnaeus 1758
Cône soldat
(Coll. F. Louis)
Le cône soldat se nourrit de polychètes (Polychaeta). Son venin n’est pas très dangereux pour l’homme.


Conus ebraeus Linnaeus, 1758
Cône hébreu
(Coll. F. Louis)
Le cône hébreu a une coquille lourde et large à spire basse fortement érodée. L’épaulement est arrondi avec des crêtes spirales remarquables au-dessus de celui-ci. La coquille est blanchâtre avec 3 larges bandes de taches carrées noires.







(photos : internet)

























SIX CÔNES DE LA COLLECTION PAUL VALETTE













1 commentaire:

  1. magnifiques collections qui me laissent toujours admiratif: tant de connaissances pour un si petit animal, tant de variétés que vous savez identifier ! c'est un métier à part , des cases dans le cortex , à part .... bravo! chapeau les artistes

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