Les masques et le confinement dans la lutte contre la peste en Manchourie
Le mot du Bureau
Chers amis,
À Marseille, la pluie n’est pas si fréquente. Mais voilà que la ville essuie deux tornades à l’occasion d’évènements importants qu’il a fallu reporter : la rentrée des classes, c’est déjà grave en soi, et surtout le match de foot OM-PSG, ce qui est très très grave pour les tifosi. Mais cela a quand même eu deux bienfaits : la ville est débarassée de ses détritus, qui sont tous maintenant dans le Vieux-Port mais il ne faut pas le dire, et tout le monde aborde l’automne avec une sacrée pêche ! Notre association repart à un rythme d’enfer ! Qu’on en juge : l’attribution du Prix de l’École du Pharo 2025, la constitution d’un nouveau Bureau, la préparation des XXXèmes Actualités du Pharo, l’assemblée générale ordinaire, pas si ordinaire que ça cette année, et la publication d’un nouveau livre ! Mais nous ne sommes pas les seuls à nous activer : l’association Le Kaïcédrat publie un long et intéressant rapport d’activité, l’ESA baptise la promotion Valérie André, ce qui fait que ce bulletin frôle encore la centaine de pages !
Bonne lecture.
Le Bureau
dimanche 12 avril 2020
Michel DESRENTES: les masques anti-peste en 1911
Les masques et le confinement dans la lutte contre la peste en Manchourie
EXCELLENT ARTICLE !!!
RépondreSupprimerQuelques précisions de détail :
Gérald Mesny (ESN 1890) était médecin de 2e classe (trois galons) ; il avait fait venir Chabaneix (ESN 1891) qui fut promu par la suite médecin de 1ere classe, ce qui mit tout le monde dans l'embarras mais la fonction primait le grade.
Mesny, contrairement au témoignage de Wu, ne nia pas le caractère pneumonique de l'épidémie de peste ( Cf lettre conservée par la famille) mais c'est vrai il ne porta pas de masque. Toutefois avant de se confiner lui-même au lazaret pour y mourir, il exigea que ses interlocuteurs se placent à 2 m de lui our le protéger de l'artillerie phlugienne : "je ne vous dit pas au revoir mais adieu" ce furent ses dernières paroles.
Chabaneix prit la suite de Mesny et fit venir victor Ségalen (ESN 1898), alors élève interprète à Pékin ; ce dernier fut chargé de la surveillance sanitaire à la frontière de Mandchourie.
La lymphe de Hafkine se révéla inopérante.
Des mesures sanitaires massives de désinfection furent employées et les mouvements de populations contrôlés.
Louis-Armand Héraut(ESN 1957)
Merci de toutes ces précisions!
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