Les masques et le confinement dans la lutte contre la peste en Manchourie
Le mot du Bureau
Avril 2022
En avril, ne te découvres pas d’un fil. Le dicton s’est vérifié cette année et, souvent contraints de rester à la maison, nous nous sommes gavés de télé et nous savons pratiquement tout sur la guerre en Ukraine et sur l’élection présidentielle. Nous voilà devenus de vrais spécialistes de santé publique grâce au covid-19, de géopolitique, de stratégie militaire et comme toujours de football. Mais nous en ferons quoi de tous ces savoirs ? Il semblerait bien que nous n’en serons pas plus sages.
Au cours de ce mois d’avril, le Bureau a préparé les cérémonies des mois de mai et de juin et ça n’a pas été un petit travail. Il s’est aussi attaché à la rédaction de biographies de nos Anciens et plus de 400 ont déjà été recensées. Le devoir de mémoire est l’essence même de notre association et nous nous réjouissons des résultats obtenus. Vous aussi certainement, qui nous écrivez nombreux pour nous encourager. Nous vous en remercions.
dimanche 12 avril 2020
Michel DESRENTES: les masques anti-peste en 1911
Les masques et le confinement dans la lutte contre la peste en Manchourie
EXCELLENT ARTICLE !!!
RépondreSupprimerQuelques précisions de détail :
Gérald Mesny (ESN 1890) était médecin de 2e classe (trois galons) ; il avait fait venir Chabaneix (ESN 1891) qui fut promu par la suite médecin de 1ere classe, ce qui mit tout le monde dans l'embarras mais la fonction primait le grade.
Mesny, contrairement au témoignage de Wu, ne nia pas le caractère pneumonique de l'épidémie de peste ( Cf lettre conservée par la famille) mais c'est vrai il ne porta pas de masque. Toutefois avant de se confiner lui-même au lazaret pour y mourir, il exigea que ses interlocuteurs se placent à 2 m de lui our le protéger de l'artillerie phlugienne : "je ne vous dit pas au revoir mais adieu" ce furent ses dernières paroles.
Chabaneix prit la suite de Mesny et fit venir victor Ségalen (ESN 1898), alors élève interprète à Pékin ; ce dernier fut chargé de la surveillance sanitaire à la frontière de Mandchourie.
La lymphe de Hafkine se révéla inopérante.
Des mesures sanitaires massives de désinfection furent employées et les mouvements de populations contrôlés.
Louis-Armand Héraut(ESN 1957)
Merci de toutes ces précisions!
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