Le mot du Bureau

LE MOT DU BUREAU
Juin 2025

Chers amis,

Nous étudions la possibilité de faire un numéro « spécial vacances » quand le drame de l’assassinat de notre camarade Alban Gervaise est venu nous ramener à l’objectif premier de l’association, le devoir de mémoire. Nous avions consacré une biographie à Alban dans « Itinéraires » et ce livre lui avait même été dédié, ce qui, pour nous, est un minimum.

Ce mois-ci, en même temps mais dans deux magazines différents et par des auteurs qui ne se sont pas concertés, sort une biographie de Nicole Girard-Mangin (1878-1919), première femme médecin militaire, à la carrière tout-à-fait étonnante. Et puis, notre camade Michel Desrentes nous envoie celle d’Éric Dumont, marin et écrivain.

Ainsi se perpétue le devoir de mémoire qui nous est si cher.

Le Bureau

mercredi 29 mai 2019

Le précurseur de l'École du Pharo: l'Institut de médecine coloniale


En 1902, le professeur Raphaël BLANCHARD, de la faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie de médecine, inaugurait l’Institut de médecine coloniale (IMC) dont l’objectif était l’enseignement des pathologies exotiques aux médecins civils.  En ce tournant du siècle marqué par les rivalités exacerbées entre les grandes puissances coloniales, R. Blanchard s’était inspiré des écoles de médecine tropicale de Londres et de Liverpool qui avaient rapidement attiré et formé des médecins chercheurs de réputation internationale.

L’IMC a été le véritable précurseur de l’Ecole du Pharo.

En 1911, R. BLANCHARD publie un article dans les Archives de Parasitologie où il présente le bilan de l’IMC et s’interroge sur son avenir. C’est cet article que Ceux du Pharo vous propose de découvrir en suivant le lien « Coup d’œil sur l’institut de médecine coloniale ».

Professeur Raphaël BLANCHARD
Archives de Parasitologie, XIV, p. 452-471, juin 1911
« Coup d’œil sur l’institut de médecine coloniale »

(Accessible également par Médiathèque>Documentation>Journaux anciens)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire