Le mot du Bureau

LE MOT DU BUREAU
Août 2025

Chers amis,

À Marseille, la pluie n’est pas si fréquente. Mais voilà que la ville essuie deux tornades à l’occasion d’évènements importants qu’il a fallu reporter : la rentrée des classes, c’est déjà grave en soi, et surtout le match de foot OM-PSG, ce qui est très très grave pour les tifosi. Mais cela a quand même eu deux bienfaits : la ville est débarassée de ses détritus, qui sont tous maintenant dans le Vieux-Port mais il ne faut pas le dire, et tout le monde aborde l’automne avec une sacrée pêche ! Notre association repart à un rythme d’enfer ! Qu’on en juge : l’attribution du Prix de l’École du Pharo 2025, la constitution d’un nouveau Bureau, la préparation des XXXèmes Actualités du Pharo, l’assemblée générale ordinaire, pas si ordinaire que ça cette année, et la publication d’un nouveau livre ! Mais nous ne sommes pas les seuls à nous activer : l’association Le Kaïcédrat publie un long et intéressant rapport d’activité, l’ESA baptise la promotion Valérie André, ce qui fait que ce bulletin frôle encore la centaine de pages !

Bonne lecture.

Le Bureau

jeudi 23 avril 1998

La divinité Pui Pui

La légende de Pui Pui, d'après les renseignements recueillis par Christian Tosi et quelques photos supplémentaires de la divinité

La statuette en bois rouge : elle provient d’un chef Bwiti à Mayumba Gabon (en 1986). Selon le chef, cette divinité vit dans la forêt profonde. Dotée d’une tubérosité occipitale, elle est bossue et possède un troisième œil sur le front. Le récipient sur sa tête est toujours alimenté en chair humaine et ceux qui veulent s’en approcher en suivant ses traces sur le sol humide ne font que s’en éloigner. En effet, les pieds de la divinité sont à l’envers. Un nuage de papillons la précède dans ses déplacements dans la forêt.
Christian Tosi avait interrogé des forestiers locaux (MM Goutheix et Logel). Ceux-ci avaient confirmé que lorsqu’en prospection ou abattage arrivait un  nuage de papillons, les personnels fuyaient à grandes enjambées. Le Pui Pui cherche en effet à regarnir la gamelle qu’il porte sur sa tête…

La statuette en bois noir : elle a été découverte en 2005, soit 25 ans plus tard, par Christian Tosi à Brazzaville, en explorant les fonds de sac de l’un des « antiquaires » locaux. Ce brazzavillois ignorait sa signification  et provenait selon lui d’une collection volée d’un musée voisin outre fleuve…
Tous les détails et caractéristiques de la statuette rouge sont présents : même position fléchie, mains sur les côtés de la tête, découpe frontale du support, troisième œil, pieds retournés.

Sur internet, l’enquête sur la légende associée ou sur la fonction de la statue n’a pas permis à C Tosi d’obtenir plus de renseignements que ceux présentés ci-dessus.

Tout lecteur qui aurait des infos peut les envoyer à :

qui transmettra et diffusera. Merci d’avance !






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